GTR signifie « guided tissue regeneration ». Cette technique est une intervention avec la réalisation d’un lambeau visant à régénérer les structures parodontales. La méthode du curetage ne permet pas à la gencive de repousser sur la surface radiculaire nettoyée. En effet, après l’élimination de la paroi interne de la poche malade, les cellules épithéliales se développent trop rapidement sur la plaie curetée. Les structures parodontales (desmodonte/os alvéolaire/cément) sont alors dans l’impossibilité de se régénérer.

Il est possible d’empêcher cette rapide croissance épithéliale le long de la paroi interne de la poche. Pour ce faire, un lambeau (muco-)gingival est d’abord formé. Les biofilms et les tissus de granulation sont enlevés de la même façon que pour un curetage ouvert. Une membrane résorbable est ensuite positionnée sur le défaut parodontal, et le lambeau muco-gingival est suturé en position initiale. Sous la membrane se forme un caillot sanguin. Lorsque la cicatrisation progresse normalement, les structures parodontales se régénèrent. La croissance en profondeur de l’épithélium est contrecarrée par la présence de la membrane. Celle-ci disparaît au bout de quelques mois (dans le cas de membranes en matériau résorbable) ou est enlevée au bout de quelques semaines (membranes non résorbables).

Une autre pratique régénératrice est celle de la mise en place de substituts osseux. Cette intervention, réalisée sous anesthésie et avec réalisation d’un lambeau mucopériosté, commence elle aussi par un curetage radiculaire. Un substitut osseux est ensuite inséré dans la poche osseuse intraalvéolaire, puis recouvert du lambeau mucopériosté. La cicatrisation est favorisée par une suture épaisse et un pansement.

Le pansement ou pansement gingival est une protection spéciale pour recouvrir la plaie. Le pansement ou pansement gingival est utilisé pour protéger la gencive à la suite d’interventions parodontales importantes.